Partie de pétanque entre Zé, le pied-noir, Yaya, le Français né de parents Algériens, Loule, le Provençal et M. Blanc, le Parisien. Entretien avec Philippe Chuyen, metteur en scène.
Le sujet du spectacle a une résonance particulière pour vous ?
Je me suis toujours intéressé à l’histoire et c’est un sujet qui nous touche, en France. J’ai voulu conjuguer ce sujet polémique avec des situations qui ont tendance à nous détendre et nous faire rire ce qui n’enlève rien à la gravité du propos.
A quoi doit-on s’attendre dans ce spectacle qui réunit Zé, le pied-noir, Yaya, le Français né de parents Algériens, Loule, le Provençal et M. Blanc, le Parisien fraîchement arrivé dans la région… ?
Le spectacle parle d’identité, de l’histoire du pays, mais aussi de parcours individuels, de personnes confrontées à l’exode.
Pendant 1h30, cette fine équipe arrive-t-elle quand même à s’adonner à la pétanque ?
Oui, bien sûr, l’idée du spectacle est de montrer comment quatre personnes que tout oppose peuvent poursuivre la partie.
La touche d’humour parvient-elle à instiller davantage de tolérance ?
La magie du théâtre fait qu’on s’identifie à chaque personnage, cela permet aux spectateurs de rentrer dans la peau de l’un et l’autre sans s’en apercevoir et à un certain nombre d’appréhender les situations différemment en fonction du personnage qui s’exprime.
Toutes les souffrances de la guerre d’Algérie qui ressurgissent
«Les Pieds tanqués, quand les mémoires s’entrechoquent…»
Par la Cie Artscénium théâtre. Tarifs : 12 euros, groupes 8 euros, réduits 4 euros. Durée 1h30, tout public.
Billetterie : croiseedesarts.com