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[9/02/2023] Jehro : « Ces concerts permettent de se retrouver autour de la musique et de partager un bon moment ! »

Avec le patrimoine familial et l’héritage que vous avez : père chanteur qui interprète Brassens, Brel, Ferré, pourquoi le désir de partir à Londres à 20 ans ?

Ce patrimoine familial n’a pas réussi à effacer complètement le patrimoine social. J’ai grandi avec des musiques black américaines, la soul music, du rock. A 19 ans, cela m’a paru plus « rigolo » de partir en Angleterre ou aux Etats -Unis . Ces musiques, plus dansantes, c’était ma culture ! J’avais aussi envie d’apprendre la langue anglaise.

Quelles rencontres y avez vous faites et de quelles influences musicales vous êtes vous nourri ?

J’y suis resté 2 ans et ai découvert la vraie culture pop-rock dans les pubs et les clubs. A Londres, il existe un aspect direct entre le public et les musiciens qui jouent leurs compositions. La connexion se fait plus facilement . En France à l’époque , on écoute des reprises ou des artistes plus intellectuels comme Brassens. A ce moment, cela correspondait plus à mon intuition et à mon instinct…

Aujourd’hui, ou puisez vous votre inspiration ?

Nous sommes des êtres vivants qui vivons des expériences et le propre de l’artiste est de de les transformer en musique, peinture, photo…Pour moi, mes rencontres et expériences se transforment donc en chansons.

Comment définiriez vous votre musique ?

Quelqu’un a trouvé le terme de « world » et ça me convient bien. Ma musique s’intéresse aux racines, à travers le blues, le reggae, la soul music, les sons et rythmes cubains, tropicaux ou encore africains.Je fais mon petit mélange personnel avec ma sensibilité et je fais en sorte que tout cela se rencontre musicalement autour d’une voix. J’essaie de fuir les étiquettes, de sortir d’ou l’on m’attend. Mon travail consiste à tenter de renouveler perspectives artistiques et sensibles mais ma ma voix et ma personne restent les mêmes !

Vous êtes de retour en Provence et notamment Cotignac depuis les années 2000 .Vous avez collaboré avec avec le groupe « Les Marathonians »

Oui. Cela a été une super expérience. Ils m’ont mis le pied à l’étrier. Au départ, c’était très spontané, sans projet derrière et puis j’ai participé a leur album sur une chanson qui a eu du succès. Cet événement a engendré une proposition de leur part pour que j’enregistre un album. J’étais frileux au départ car j’estimais qu’une commercialisation était secondaire. Finalement, cet album de 12 titres a été enregistré. Le producteur des Marathonians est parti présenter des morceaux aux radios et ça a marché. L’aspect Jehro a émergé  et la connexion et le succès avec le public sont nés !

Quels sont vos projets futurs ?

Un album de 7 titres est prévu prochainement avec une tournée bien sûr. Et puis, j’ai à cœur de continuer mes recherches sur le son.

Quel le profil de votre public ?

C’est un public très accueillant et positif qui vient passer un bon moment. Il est important que les gens réalisent qu’il y a des choses bien dans ce monde, que tout n’est pas anxiogène comme tentent de nous faire croire pal mal de médias qui désinforment… Ces concerts permettent aux gens de prendre du plaisir, de se retrouver ensemble autour de la musique et de partager un bon moment !