Marié et père de deux grands enfants, le capitaine Alban Muller qui a passé la plupart de sa carrière dans le département du Var et qui est issu du groupement de prévention, vient de prendre le commandement du centre de secours de Saint-Maximin. Rencontre.
Quelle est la singularité du territoire?
On retrouve ici tous les risques : les feux de forêt et il s’agit d’un gros secteur autoroutier… L’année dernière, sur Saint-Maximin, on a enregistré quelque 3000 interventions – 419 concernaient les secours routiers. Au premier appel, on intervient à Saint-Maximin bien sûr, Bras, Pourcieux, Ollières, Seillon, sur les deuxième appel, sur Nans, Saint-Zacharie, Tourves… On se rend jusqu’à Brignoles, dans l’absolu, on est amenés à intervenir partout.
Vous êtes manifestement bien pourvus en terme de sapeurs-pompiers volontaires à Saint-Maximin…
On en compte 112 ce qui est pas mal en effet. Les jeunes sapeurs-pompiers (JSP) constituent un réservoir, les deux écoles les plus proches se situant à Pourrières et Saint-Zacharie.
Comment prenez-vous vos marques ?
Je suis en observation, j’ai la chance d’avoir un adjoint qui est toujours en place, et j’ai rencontré l’ancien chef de centre et l’appelle au besoin. A l’avenir, il y aura du travail sur le casernement j’imagine. Des travaux sont à faire.
Vous comptez sans doute marquer de votre empreinte ce centre de secours, comment ?
Je vais faire un point sur les ressources humaines, il faut qu’on assure au mieux la demande en terme de secours. On y arrive mais il faut garder cette constance.
Ce qui occupe le plus de votre temps reste le secours à personne…
On fait du travail quelque fois qui n’est pas forcément de notre ressort mais on va essayer de se recentrer sur nos missions obligatoires.