Les 13 et 14 mai, artistes et particuliers ouvrent leurs ateliers et leurs jardins pour l’amour de l’Art. Des expositions de peintures, d’arts plastiques, des performances musicales, théâtrales, artistiques; des lectures poétiques, projections vous seront proposés tout au long du week-end. Afin de vous permettre de découvrir ces amoureux de l’Art, une déambulation à travers 12 lieux du centre ville de Saint-Maximin sera prévue (programme à suivre). Portrait d’une artiste…
Charlène Landon-Bethina a parcouru un chemin considérable en tant qu’artiste et peut en être fière. C’était hier, pourtant qu’elle semble loin l’époque où ses productions restaient confinées à l’abri des regards dans sa chambre. Désormais, la jeune femme de 25 ans qui a réalisé des études d’informatique, d’arts appliqués et de graphisme n’a plus peur de sortir de sa zone de confort et ose pour son plus grand bonheur.
Le samedi 14 mai prochain, à 14h30, elle va se prêter à un jeu qu’elle n’a encore jamais expériment jusqu’ici en se livrant à une performance artistique en direct sur le parvis de la basilique dans le cadre d’un nouvel événement impulsé par le service culture : «Porte ouverte aux Arts». Une idée germe déjà dans sa tête mais pas sûr que le résultat soit conforme à ce qu’elle imagine : « Le rendu est toujours inattendu…», lance-t-elle dans un sourire énigmatique. Surprise donc ! Ce jour-là en tout cas, n’hésitez pas à vous approcher pour la voir à l’oeuvre et à lui poser des questions, cela ne la dérange pas le moins du monde d’échanger tout au contraire, elle aime savoir ce que convoquent ses réalisations chez les gens qui peuvent avoir une lecture toute autre que la sienne.
Son inspiration, Charlène la trouve dans son quotidien. De façon générale, elle apprécie les couleurs pepsy qui accrochent.
Ses influences ? Elle suit notamment une artiste américaine qui vit à Paris, Purple palace. Pour la Saint-Maximinoise qui rêve mangas et bandes dessinées, l’essentiel est de raconter une histoire (storytelling) à travers son art.
La jeune femme est douée, possède des prédispositions naturelles, mais travaille aussi beaucoup confesse-t-elle. Elle peut passer des heures à son ouvrage sans voir le temps s’écouler, et ce qui lui importe n’est pas uniquement le résultat mais tout le processus de création.
Sa pièce favorite ? Le collage qui rend très bien en grand format et faisait partie de son exposition de l’année dernière, qui s’appelle the «One with no name» : une silhouette avec une cape dorée, sans visage représentant l’arcane sans nom. Autre actualité de la jeune femme : une exposition cet été au Carré des arts, à Cotignac. Son intitulé, « Paradis perdu ». Vaste programme…